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ANALYSE DU MARCHE IMMOBILIER ET CONSEILS POUR PERFORMER

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Publié le 19/10/2022

Le marché immobilier se tend, les acheteurs sont attentistes à cause de l’inflation, il n’y a plus de biens à vendre… Autant de bruit de couloir qu’on entend sur le marché. Mais quelle est la réalité ?

LA CRISE A RENFORCÉ L’ATTRAIT DES FRANÇAIS POUR LA PIERRE

La crise a clairement stimulé l’envie et renforcé le côté sécurisant pour la pierre. L’envie d’acheter des biens immobiliers n’a jamais été aussi forte pour les Français. Malgré les difficultés macroéconomiques, le budget que les Français veulent consacrer à leur projet immobilier reste stable par rapport à l’année précédente. On commence donc par une bonne nouvelle. Mais…

 

IL Y A UN ATTENTISME SUR LE MARCHÉ IMMOBILIER

Le contexte actuel ne favorise pas la confiance. En effet, les enjeux politiques et géopolitiques des derniers mois ont rendu les citoyens attentistes. De plus, l’accélération de l’inflation (des projections à 6 % sur l’année) interpelle les acheteurs. 

Ils hésitent à aller au bout de leur projet, et sont parfois empêchés par les difficultés d’accès au financement. D’autant que les coûts de construction augmentent, et qu’il y a beaucoup moins d’offres sur le marché. Tous ces facteurs poussent les acheteurs à être bien plus craintifs. Pourtant…LE MARCHÉ EST BON POUR LES ACHETEURS

 

DES CONDITIONS BANCAIRES QUI RESTENT FAVORABLES

Si on prend un peu de recul sur l’ensemble de ces informations, l’augmentation modérée des taux d’intérêt (+ 0,5 point depuis janvier) cumulée à une inflation plus forte que l’augmentation des taux en question constitue un bon cocktail pour investir dans l’immobilier. Le créneau semble opportun pour les acheteurs, l’investissement reste attractif, les taux d’intérêt réels restant négatifs.

 

LA TRANSITION VERS LES CAMPAGNES N’AURA PAS LIEU, MAIS…

 Les futurs acquéreurs qui se disent prêts à déménager à plus d’une heure de leur domicile déclarent vouloir concrétiser leur projet en zone rurale. Pour autant, une étude réalisée par SeLoger et Meilleurs Agents permet de relativiser la radicalité des potentiels changements de vie de Français qui quitteraient leur ville pour s’installer à l’autre bout de la France, voire en pleine campagne. Même s’ils sont plus nombreux à vouloir changer de département (+ 9 % depuis le début de la crise sanitaire), soulignons tout de même que près de 60 % des Français cherchent à déménager à seulement 30 minutes de leur lieu d’habitation actuel. »

Malgré tout, les marchés hors grandes agglomérations continuent d’attirer, les grandes gagnantes de la crise restent les stations balnéaires et les zones rurales, notamment avec une demande centrée sur les résidences secondaires et le périurbain. Le télétravail ayant développé le concept de résidence semi-principale.

 

DES ACHETEURS PRÊTS À ACCÉLÉRER

Autre constat : une forte augmentation du nombre de personnes mettant en place des alertes, pour recevoir les offres en avant-première.  De plus en plus d’acheteurs sont demandeurs d’avoir accès à des offres exclusives et du off-market. Une pratique qui vient confirmer l’attentisme, mais aussi la volonté des acheteurs de trouver chaussure à leur pied.

Devenir propriétaire reste un rempart contre l’incertitude. On ressent qu’il y a une vraie crainte de l’augmentation des prix et des coûts du crédit. Les acheteurs cherchent à accélérer et finaliser les projets plus rapidement, une fois qu’ils ont décidé de passer à l’action.

 

Pour les vendeurs le marché repart également à la hausse.

 

UN PRINTEMPS TARDIF, MAIS UNE HAUSSE DES PRIX IMMOBILIERS QUI SE CONFIRME

Contrairement à ce que tout le monde pensait, les prix immobiliers ne semblent pas vouloir baisser. On ressent même un « premier frémissement de prix qui partent à la hausse dans les grosses agglomérations. On constate même une hausse des prix sur Paris de 0,2 % sur les 3 derniers mois. Concernant les zones rurales, c’est une augmentation de 4 %. »

Tous les voyants sont donc au vert pour les vendeurs. D’autant que le moment est propice, car il y a beaucoup d’acheteurs sur le marché. Par exemple, Paris compte 18 % d’acheteurs de plus que de biens à vendre. 

Les deux métropoles les plus attractives sont Bordeaux et Marseille, par exemple », nous précise-t-il.

Enfin, comme les prix semblent monter, les vendeurs risquent d’attendre avant de mettre leurs biens sur le marché. Aux professionnels d’utiliser les bons arguments pour entrer et sortir des mandats.  64 % des acheteurs sont aussi des vendeurs et  80 % des vendeurs sont aussi acheteurs  !

 

DES SIGNES ENCOURAGEANTS POUR LE NEUF

Il n’y a jamais eu autant de permis de construire. Cela avait pas mal ralenti pendant la crise et pendant la période d’élection. Mais tout est revenu « à la normale pré-crise COVID ». Il y a toujours une tension très forte sur le foncier. On devrait donc continuer à voir des projets sortir de terre.

 

UN RETOUR AU RYTHME PRÉ-COVID POUR LES BUREAUX

Concernant les bureaux et les commerces, ils ont été fortement impactés pendant la crise, notamment sur les critères de recherche qui ont changé (38 % des professionnels cherchant un bureau déclaraient en février 2022 avoir modifié leurs critères) et sur le délai de recherche, qui a été multiplié par deux.

 

LA GESTION LOCATIVE RESTE TRÈS TENDUE

En parlant de métier complémentaire, la gestion locative reste un eldorado pour ceux qui en font. C’est un marché qui reste hypertendu. Le vice-président du Groupe SeLoger nous l’explique simplement : « pour loger tous les Français, il faudrait 400 000 logements neufs par an. Or, on en construit 150 000 en réalité. »

D’autant qu’avec la loi Climat, il y a un réel risque de pénurie de biens. Le problème de tension n’est donc pas prêt de se résorber.

 

L’IMMOBILIER DE LUXE EST BEAUCOUP MOINS IMPACTÉ

S’il y a bien un marché qui est passé entre les gouttes, c’est celui du luxe. Ce dernier est beaucoup moins impacté.  Cela est dû notamment au retour de la clientèle étrangère.

 

 

 

 

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